Ely M. Hunter
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![Because..you've lied to me ! [Ely] [Finish] - Page 2 Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Re: Because..you've lied to me ! [Ely] [Finish] ![Because..you've lied to me ! [Ely] [Finish] - Page 2 I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/13/06/08/i_icon_minitime.gif) Mer 17 Nov - 21:07 | |
| La réponse est oui, je suis effectivement entrain de trop m'impliquer, le retenir par le bras en est la preuve. Certains pourraient penser que c'est une qualité, d'autres un défaut. Moi je penche pour la deuxième. Trop s'impliquer ça veut forcément dire souffrir à un moment ou à un autre. C'est du masochisme. Ou de la survie. Vraiment ? Je ne sais plus, je veux dire, comment pouvais-je me retrouver là, dans cet état à cause de lui ? Ce n'est pas comme si nous nous connaissions vraiment, de longues dates, pas comme si nous nous étions vu et revu, pas comme s'il ne me détestait pas. Mais on n'embrasse pas les personnes que l'on déteste, pas dans ma réalité et je pense pouvoir m'avancer sans trop de soucis pour affirmer que dans la sienne non plus. Je jubilais ? Maintenant j'ai.. quoi ? Me dites pas que cette boulle dans ma gorge est le prémice d'une innondation oculaire. Pitié. Frustration. C'est moi qui le suis, par sa faute. Voilà tout est de sa faute. Rejeter la faute sur lui peut alléger les ressentiments que j'éprouve. Oh. C'est donc pour cette raison qu'il en fait de même depuis tout à l'heure ?
Je n'y crois pas quand il s'arrête, je me prépare à subir un nouvel assaut de sa part, des reproches, de la colère, du rejet. J'espère quand même mentalement qu'il ne m'aggripe pas de nouveau le bras, ou au moins l'autre. Celui déjà "broyé", je n'ose pas y toucher. Pourtant, une autre part ancré profondément désire un nouveau contact, ce qui est dingue, hors propos, déplacé, inconvenant, dangereux... troublant. Je met de nouveau une distance alors que ne veux pas. Moi, Ely, sans attache, je m'accroche à ce qui pourrait s'apparenter jusque là, à mon prédateur. Il tourne la tête vers moi et sa voix n'est qu'un souffle. Pas les cris que je m'attendais à entendre. Je sais que je ne devrais pas ressentir ce soulagement, ni la disparition de cette pression dans ma gorge, ni même celle de mon estomac qui elle, s'intensifie. Il ne veut pas partir. Son regard que je distingue dans l'obscurité de la pièce ne m'aide absolument pas. Vite que quelque chose se passe, une explosion, un attentat, une tornade pour m'empêcher d'avancer de nouveau.
Puis sa question, comme s'il doutait de mes propos, ce qui est totalement logique après cette première soirée, pour s'assurer qu'effectivement je ne paie pas sa tête. Hello, Nathan ? Tu crois vraiment que je serai encore là si c'était le cas alors que tu pourrais faire peur à n'importe quelle fille un tant soit peu censée ? Je suis folle. Et si je ne meurs pas avant, c'est Logan qui me tuera. Je commence à hôcher la tête lentement, ma bouche s'ouvre quand il lève sa main me faisant signe de me taire. Il veut savoir et ne pas savoir ? Je le vois hésiter, réfléchir. A quoi tu penses Nathan ? Il me donne lui même la réponse comme s'il avait entendu mes pensée ce qui sur le coup, me fait un peu peur. Je fronce les sourcils. On a un problème ? Tu me menaces, me blesse presque, je te demande de partir puis de rester, tu m'embrasses, je te mords à sang, tu pars, je te retiens. Oui on a un problème. Et c'est violent. Je n'ose même pas dire oui de peur de le voir s'emballer encore, de le voir partir. Sauf que même sans réponse de ma part, effectivement il s'emballe. En une seconde il efface la distance que j'avais placé entre nous, me pousse de nouveau contre ce mur, contre son corps. Le mien, il cri victoire, alors que cette pression dans mon estomac lance des décharges dans le reste de mon organisme. Le traitre. Mon souffle lui, il s'accélère, cette fois j'ai conscience de ce qui se passe, je l'attendais, le voulais et son souffle sur mon visage ne me calme pas. Ni sa main sur ma hanche, possessive, ni l'autre qui se plaque de nouveau contre le mur, m'empêchant de bouger. Comme si je l'aurais fait de toute façon. Dans son regard, je vois de nouveau cette profondeur où je me perds. Ely, tu joues avec le feu, me hurle mon cerveau. Et moi je murmure, comme à court de souffle en ignorant les cris désespérés de ma raison.
- Je...
L'instant qui suit, mon cerveau hurle un peu plus contre moi quand mes deux mains s'aggripent à sa veste, que je rencontre ses lèvres à mon tour sans réel ménagement, j'oublie que je l'ai moi-même blessé. Je perds pied, tout tourne autour de moi mais brise ce contact rapidement quand cette pression dans mon estomac explose. Je déraille, je le fixe, à quelques centimètres de ses lèvres.
- On a un problème.
Je veux que tu me vois, moi. Une autre voix dans ma tête se fait entendre, légère, un murmure que j'entends pourtant bien plus que les hurlements désaprobateurs. Tu le veux lui. Non, non, non, non non ! | |
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