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 Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]

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Nathan Parker

Nathan Parker


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MessageSujet: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitimeJeu 18 Nov - 15:23

Voilà trois jours. Trois jours qu'il a cette maudite Ely dans la tête. Maudite, ce n'est pas ce qu'il pense non. Les choses sont étranges depuis ce jour là. Depuis, ce contact. Ces contacts. Un enchainement, le laissant aujourd'hui encore partagé. Et depuis, trois jours, il la cherche, essaye de la voir, fréquente des endroits qu'il ne fréquente pas habituellement, reste les yeux ouvert le plus possible, espérant la voir, un instant. Revenir vers elle peut-être. Évidemment, ça, il ne l'avouera pas. *C'est normal qu'elle me manque ?* Il y a ce sentiment, qui ne le quitte pas. Plus. Il a l'impression, qu'elle est responsable de quelque chose en lui. Qu'elle, sans rien faire, avait réussi à mettre à bas une résistance qu'il garde depuis toujours, ce rejet de l'autre, cette résistance, encore plus présente depuis la perte d'Emma. Non, avec elle, c'était différent. Elle était une inconnue, et pourtant, il y avait une chose, particulière. Il ne l'explique pas, n'essaye pas de comprendre. Depuis cette heure, dans les sous-sols, il pense à elle. Et il regrette, sa fuite. Lorsque cette fois, ce sont les lèvres d'Ely, qui était venu à lui, pour lui rendre un baiser. Une nouvelle fois, il avait eu la tête ailleurs, le cœur, battant comme jamais. *Nous avons un problème* Sa réponse à lui ? Partir, sans un mot. Quittant tout contact, oubliant même sa pochette. Partir, fuir, alors qu'il avait juste envie d'être auprès d'elle. Et cela, il ne se l'explique pas non plus. *Pourquoi ?*

Aujourd'hui, il pense à elle, encore. Il est sur ce terrain, avec une vingtaine d'autre gars. Ça y est, il est dans l'équipe. Et cela, grâce à son ancien coach. Recommandation, piston, on appelle cela comme on veut, mais il avait eu sa place dans l'équipe. Le soleil brille doucement dans le ciel, entre deux nuages gris. Une chance, le terrain n'est pas boueux. Le cri des gars, du coach, plus fort encore, le bruit, protections contre protections, casque contre casque. Il respire, se libère un peu, prend ses marques. Pour le moment, il ne sais s'il sera le quaterback titulaire. Pour cela, il doit faire ses preuves à l'entrainement. Et quand on pense plus à une fille qu'au jeu, cela reste difficile. Tension, alors que le coach dévoile là la capacité de ses poumons en lui hurlant dessus. Agacement, énervement. Sur le tour du terrain, des cheerleaders, à leur entrainement, des étudiants, de passage. Une nouvelle fois, le coach l'agrippe, pousse sa hurlante alors que Nathan rate une nouvelle passe. Il se cogne le casque de sa main. *Sors de là*

L'entrainement, encore, et encore. Son jeu, toujours aussi lamentable. C'était le mot. Il s'énerve, s'agace, encore et encore. Et là, point de rupture. Nouvelle passe. Nouvel échec. Remarque d'un autre joueur de l'équipe, qu'il ne connais pas. Il ne connais pas grand monde pour le moment. Remarque. Il s'avance vers ce joueur, d'un pas sûr et rapide, le bouscule. Violemment. Enchainement, bousculade, c'est un bordel pas possible. Des coups, du bruit. Le coach hurle à côté. Les cheerleaders s'arrêtent, et regarde la scène. Une dizaine de seconde après, le calme reviens. On lui ordonne de partir se mettre sur le banc. Ce qu'il fait, s'écartant des joueurs, laissant derrière lui ce coéquipier, qui gardera cette remarque pour lui la prochaine fois. Il s'en souviendra, ce rappelant la douleur que provoque à la mâchoire le poing de Nath'. Erreur pourtant. Il sait que ce geste lui vaudra certainement une sanction. *Ne me retire pas de l'équipe !* Il s'avance, vers ce banc, non loin du terrain, le casque à la main. Sur son visage, sa pommette semble gonflée légèrement. Une petite trace de sang descend doucement sur sa joue. Alors, qu'il s'approche de ce banc, son cœur, battant encore à une vitesse folle sous le coup de l'adrénaline, s'arrête d'un coup. Elle est là, non loin. *Depuis quand ?* Geste d'humeur, à nouveau, sans savoir vraiment pourquoi. Pour cette bousculade, cette agression encore, ou simplement parce qu'elle était là ? Il jette son casque à terre, qui vient ce mettre sous le banc. Elle est là. A quelques pas maintenant, il lui jette un coup d'œil. Cette même sensation, cette envie, la prendre dans ses bras. Mais de sa bouche, ne sort sèchement, que cette phrase.

- L'entrainement des pompom's, c'est par là.

Il s'assoit, et tourne son visage vers elle. Il regrette déjà.
*Pourquoi tu agis ainsi Nath' ?*

- Excuse moi.

Il s'excuse, grande première. Juste pour cette phrase ? Pour tout le reste ? Il a l'impression là, d'être à sa merci. Comme si elle pouvait lui mettre un coup de grâce.
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Ely M. Hunter

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MessageSujet: Re: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitimeJeu 18 Nov - 18:11

    Logan devant moi me supplie encore une fois, une de plus depuis quatre ans, de le sortir de là parce que son coeur de gentleman refuse de foutre un vent à greluche blonde au nez refait. Le petit mot qu'il a reçu pendant ce cours d'amphi, trois jours plus tôt, n'était que le premier d'une longue série qui l'invitait à retrouver Pam'Pam'Pouf aujourd'hui sur le terrain après lentrainement de cherleading. La blague quoi. J'ai l'impression d'être dans un mauvais épisode d'une mauvaise série. Genre Glee. Ou pire. C'est donc parce que je sais qu'il me le revaudra, que j'accepte en lui signifiant bien clairement, qu'il m'en doit une, avant de le quitter au milieu du couloir du quatrième étage et de descendre direction l'endroit du campus où je ne me suis encore jamais rendue alors que je brûle d'envie d'y jeter un oeil depuis justement trois jours.

    Trois jours plutôt, j'étais retombée par ma plus grande surprise sur Nathan. Type qui avait subit mes petits jeux de rôles, type avec qui j'avais passé un bon moment, type à qui j'avais repensé sans comprendre pourquoi. Type que je n'aurais jamais du revoir. En théorie, parce qu'il m'est tombé dessus, dans le sens propre du terme, dans les sous sols de la fac, pour un combat assez acharné. Et explosif. Après m'avoir broyé le bras, il m'avait embrassé puis je l'avais embrassé pour... me manger un vent assez violent. Depuis j'évite d'y penser, vraiment, parce que le voir partir ainsi, sans un mot alors que je cédais peu à peu était un affront pure et simple. L'humiliation ultime. Depuis je le maudis parce que malheureusement, ne pas y penser, je n'y arrive pas vraiment malgré tous mes efforts. Ouais... Je n'ai pas préciser à Logan que Nathan devait passer des qualif' pour entrer dans l'équipe de football, puis de toute manière, peut-être qu'il n'avait même pas été prit, hein. Ouais mais la coincidence assez remarquable, c'est que l'entrainement de Pam'Pam'Pouf se déroule exactement à la même heure que celui des dit footeux. Non non, je ne me suis pas renseignée...

    J'avoue quand même que ça tombe plutôt bien, enfin ça je me l'avoue à moi-même, à qui d'autre pourrais-je de toute façon ? Au moins je saurais s'il est effectivement prit, je pourrais le revoir aussi même si je ne devrais pas en avoir envie. Ah, ce duel constant entre les deux petites voix dans ma tête est éreintant. Et ça ne mène à rien. Absolument à rien. Alors pourquoi j'y vais hein ? Pourquoi est-ce que mes pas sont précipités quand je traverse le campus ? Pourquoi je jette des regards furtifs sur tous les joueurs qui sont.. entrain de se battre ? Je plisse les yeux en descendant les gradins, j'arrive sur la touche pile au moment ou le coach renvoit le joueur apparemment responsable de ce carnage vers le banc. Pendant un quart de seconde, je me dis que vu l'agressivité de Nathan trois jours plus tôt, ça ne m'étonnerait pas que ce soit lui. Idée qui s'efface rapidement quand mes yeux se posent sur Pam'Pam'Pouf et ses copines. Début novembre, comment font-elle pour ne porter qu'une mini-mini jupe et ce haut à la sailormoon ? Moi dans mes collants épais, ma robe en coton qui s'arrête à mi cuisse, mon gilet en laine et ma veste en jeans, j'ai froid. Je soupire, prête à aller faire ma B.A du jour (ou p'tet du mois en fait) quand j'entends sa voix. Mon cerveau bloque immédiatement et me retourne immédiatement. J'avais donc raison, il était le responsable. Ce qui me conforte un peu c'est qu'il n'a pas été agressif qu'avec moi. Je rencontre son visage et apperçois une trace de sang qui coule sur sa joue, sa pomette vire peu à peu au violet. Puis je tique.

    - Et toi à force d'agresser les gens, tu devrais pas être dans une cellule ?

    Mon ton est acide, quoi il allait remettre ça sur le tapis, s'en prendre à moi alors que je n'étais même pas là pour lui ? Enfin, en théorie. Il s'assoit et ce qui suit me surprend. Ou pas. Son ton change, moins sec, mais bourru. Disons que l'entendre s'excuser, ça c'est une grande première. Je ne sais pas comment le prendre, il avait fait pire que de me faire une remarque machiste. Bien pire. La frustration que j'avais pu avoir en le voyant partir, me revient comme une claque en pleine figure. Ca, mêlée à cette connerie de pensée quand mes yeux, les traites, se dirigent vers ses lèvres.

    - Si tu le dis.

    Froid, bon. Au moins mon égo était encore là aujourd'hui. Je détourne le regard, parce que je dois absolument arrêter de vouloir les rejoindre encore. Puis en fait je n'attend pa splus longtemps et le laisse en plan pour aller retrouver Pam'Pam'Pouf à grandes enjambées. Voilà, bon vent. Pourtant je regrette aussitôt et me maudis quand j'arrive près de Blondasse au nez refait où là je lui explique brièvement que c'est Logan qui m'envoit pour lui dire qu'il ne viendra pas. Ce qu'elle me répond, c'est la blague du ciel. Je vous le résume : elle s'imagine que Logan et moi sommes un couples, que je suis une jalouse maladive, que ce n'est pas lui qui m'envoit mais moi qui vient interférer. Je lui ris au nez en lui disant qu'être avec Logan, ce serait comme être avec Andy. Le pire ? C'est qu'elle, elle ne comprend pas mon sarcasme et fait son outrée, arguant qu'on est de grands malades. Attendez. Elle croit vraiment ce que je crois. Je ris tellement que je sens des larmes couler sur mes joues. Ce qui est assez étrange, parce que de l'autre côté, je me retiens pour ne pas me retourner. Petite voix : "Tu crois qu'il te regarde ?" petite voix n°2 : "Pourquoi il me regarderait ?" Alors c'est plus fort que moi, j'essuie mes larmes, calme mon rire et ignore Pam'Pam'Pouf qui continue sa crise, je me retourne.
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Nathan Parker

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MessageSujet: Re: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitimeJeu 18 Nov - 23:23

Pour une surprise, c'était encore une surprise. Encore une rencontre, qu'il n'attendait pas. Comme de nouvelles retrouvailles. Il le voulait, l'attendait. Heureux de la revoir, même s'il ne montrera aucun signe. Mais pourtant, elle arrive encore au mauvais moment. Et voilà, la seule image qu'elle doit avoir maintenant de lui, c'est ce jeune homme, agressif, en toute circonstance. *Good Game !* Agressif, sec. Là encore, la première chose qui sort de sa bouche, sonne comme un rejet. Il reste, dans la continuation, d'il y a trois jours. Et intérieurement, il est dans le même état. Chamboulement total. Son cœur se serre quand il la voit, là, devant lui. *Et si on repartait sur de bonnes bases ?* Ce n'était pas ce qu'il faisait à cet instant non. En retour, les premiers mots qui sortent de sa bouche, froid. L'ambiance est froide. Ne pas répondre à cette provocation, comme s'il prenait sur lui à cet instant. Il prend sur lui, oui, parce que c'est elle, et que quelque chose d'intérieur le pousse à agir ainsi. Mais il était peut-être trop tard maintenant, alors qu'encore une fois les retrouvailles c'était faire sur une agression, certes verbale, mais tout de même. Il est là, sur le banc. Son casque roule doucement entre ses jambes. Le petit vent qui souffle, rafraichit un peu plus l'atmosphère. Il s'excuse. C'est un effort. Mais il n'en dit peut-être pas assez. Trop peu. Il s'excuse, pour aujourd'hui, et pour les événements, trois jours auparavant. Il en dit trop peu. Ou alors, elle s'en moque. Réponse froide. Et elle s'en va.

Il tourne sa tête, et ses yeux ne la quitte plus. Son centre de gravité. Son cœur, réagissant à cette disparition, la voyant partir. C'était donc tout ? Voilà, on en parle plus ? *Mais qu'est ce que je veux au juste ?* Elle s'arrête là, près d'une des cheerleaders. Ce groupe de fille, qui semble si fade face à elle. Qu'est ce qu'elle fait donc là bas ? Il ne sais pas, et finalement, ce n'est pas ce qui l'importe. Elle vient de partir, froide, sèchement. Finalement, elle ne semble pas tellement perturbé à cet instant. Au loin, il peut l'entendre rire. Une idée lui passe par la tête, non, une envie. Rire avec elle. Rire, vivre des choses. Il porte sa main sur sa pomette douloureuse. Elle gonfle un peu plus lui semble t'il. Il essuies le sang, qui coule encore, doucement. Il regarde autour de lui. s'agace. Il prend cette gourde, bois. Relève son légèrement son t-shirt, pour effacer le sang de sa joue. Ce t-shirt d'entrainement de l'équipe, maintenant plein de sang. Il s'agace, parce qu'elle est là bas. Une vingtaine de mettre plus loin, elle l'ignore. Ce bref échange fut trop court. Beaucoup trop. *Mais qu'est ce que ça peut bien te faire ?* Il ne comprend pas. Sa propre réaction, et la réaction d'Ely. Une envie, ressentir à nouveau la chaleur de son corps contre le sien. Ressentir le contact de ses lèvres.

- Ça suffit..

Il se lève. S'avance vers elle. Dans sa tenue de sport, protection sur le corps, il semble bien plus imposant qu'il ne l'était réellement. Le sang sur son t-shirt, et la pomette qui vire au violet, rajoute à cet effet agressif. Sa lèvre elle, porte certainement encore une trace de stigmate. Elle est là, une dizaine de mètre maintenant. *C'est quoi ton plan au juste ?* Aucun. A cet instant, il ne savait pas réellement quoi faire. Juste reprendre le contact. Entendre sa voix, la sentir là, toute proche. Qu'importe. Il avait l'impression que c'était presque vitale pour lui de l'avoir dans son périmètre proche. Il s'approche, il semble confiant à cet instant. Elle se retourne, et là, tout s'écroule. Son cœur encore s'arrête. Elle est vraiment là. Il marque, ce temps d'arrêt, un instant. Non pas de doute, c'est autre chose. Mais il reprend doucement. Dans ses yeux, aucune colère. Il n'est pas agressif, bien au contraire, malgré l'apparence. Il s'approche encore, comble l'espace qu'il peut y avoir entre lui et elle. Il est là, quelques centimètres. Elle est belle. *Tu es magnifique..* Ne rien dire, cette phrase ne semble même pas venir de lui, tout cela ne lui ressemble pas. Un instant, le silence. Ces pompom's sont trop présente là. Sans s'en rendre réellement, compte, alors qu'il porte toujours ses gants, il s'empare de sa main, l'entraine, l'entraine plus loin.

Il l'entraine plus loin, quelques mètres, quelques pas, alors qu'il ne sait s'il tient toujours sa main dans la sienne. Il se retourne finalement sur elle. Elle est là. Toujours sans un mot, oubliant son t-shirt, plein de sang, sa joue aussi peut être, ne répondant uniquement qu'a l'appel de son corps. Elle est là toute proche, mais pas assez. Il s'empare d'elle. Elle est là contre lui, mais ses protections empêche de sentir cette chaleur si particulière. Ses lèvres rejoignent à nouveau les siennes. Il ne tient plus de cette distance. Un baiser, langoureux, passion, fougue, un soupçon de haine, de colère peut-être. Combien de temps dure cette étreinte ? Certainement pas assez, alors que ce contact s'arrête. Mais il la garde contre lui. Plonge son regard dans le sien.

- Arrête de me fuir comme ça..

Il se trompe peut-être. Attend une réponse.
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Ely M. Hunter

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MessageSujet: Re: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitimeVen 19 Nov - 16:01

    C'est étrange comme on peut se sentir parfois tellement partagé intérieurement. Comme là par exemple, une part de moi en veut profondément à Nathan pour son comportement, son rejet, alors qu'une autre ne veut que lui, une autre part essaye de l'ignorer en riant pour rien, nerveusement surement, et une autre l'attend désespèremment. Un pot pourri d'émotions les plus contradictoires les unes que les autres. Et moi je ne trouve rien de mieux à faire que de les nourrir. Bon pas comme si j'étais certaine de tomber dessus en venant ici même si oui, les probabilités étaient élevées mais... Il aurait très bien pu ne pas être prit. Bon, maintenant je peux voir que si, enfin peut-être pas pour bien longtemps à ce rythme. Et le savoir là... M'arrange.

    Je me retourne et ne m'attends pas à le voir là si près, en fait je m'attendais à le voir toujours assit à son banc, maussade à maudir à la terre entière parce c'est ce qu'il faisait, non ? J'ai presque un mouvement de recul à le voir si près surtout qu'avec leurs proetections, ils sont imposant, je m'attends à ce qu'il m'incendie de l'avoir ignoré mais efface cette idée quand je rencontre ses yeux où de nouveau je me perds. La profondeur de l'autre jour est de nouveau là ce qui a le don de me faire perdre la notion de réalité quelques secondes. Le plus fou, c'est que je sens cette douceur s'infiltrer en moi, elle tente d'écarter cette pseudo rancoeur qui me ronge d'une part. J'entends Pam'Pam'Pouf continuer de râler, de me dire que j'ai un sérieux problème. Pour le coup, j'ai envie d'acquiesser sauf que la dernière fois que je l'ai fait, je me suis pris le vent du siècle. Voilà, la rancoeur essaye de se battre avec cette douceur, je suis encore plus partagée mais n'en fait même pas réellement cas. Je n'ai pas le temps d'analyser la situation comme j'aurais pu le faire si déjà il ne m'attrapait pas la main sans prévenir pour me tirer quelques mètres plus loin, à l'écart des groupies des putes à pompom. Je lâche un "oh" ettoufé, surprise mais n'oppose aucune résistance. Voilà, maintenant je jubile parce qu'elles doivent encore plus me détester même si encore une fois, j'ai peur qu'il ne gâche tout et qu'il m'humilie devant elles. Je suis aussi curieuse de ce qu'il peut bien vouloir me dire pour ne pas vouloir le faire devant elles. Je résiste également aussi à l'envie irrépressible de lui enlever ce gant pour avoir le contact de sa peau. Mais qu'est-ce qu'il m'arrive, hein ?!

    Puis il s'arrête et se retourne du coup je m'arrête juste à temps avant de me prendre ses protections. Je ne fais même pas attention à son t-shirt taché de sang, ni même à sa pomette qui gonfle un peu plus encore. Je suis subjuguée par son regard qui n'est plus froid comme la dernière fois, irritant. Mon regard glisse de nouveau sur ses lèvres où là j'apperçois la trace dont je suis la responsable. Ca, c'était vraiment horrible de ma part, surtout que, je ne voulais pas lui faire subir ceci, tout comme je ne voulais pas qu'il brise ce contact. Puis je perd pieds de nouveau, j'oublie que nous sommes sur le terrain, j'oublie le monde alentour quand il m'attire de nouveau à lui comme s'il avait réellement lu dans mes pensées. Je n'y pense pas d'avantage non plus, tout ce que je ressens c'est ce renversement comme trois jours plus tôt dans ces sous sols, tout en vrac. Je pose désespéremment mes mains sur ses bras, dérisoir puisque je ne rencontre que ces protection, et ça me frustre. Tout tourne, fougue, passion, urgence. Puis tout s'arrête sans que je ne l'ai repoussé, la pression dans mon estomac est de retour. Sur le coup, je ne suis plus certaine si tout vient réellement de se passer, je rencontre son regard et je m'y perd encore une fois. Je ne pourrais pas imaginer ça, ça dépasse l'entendement. Puis il prononce ces mots qui me destabilise un peu plus. C'est moi qui fuit ?

    - C'est moi qui fuit ?

    Et ce n'est pas un reproche, même si ça aurait du. C'est plus une question, une vrai question, sans aucun sous entendus, sans aucune acidité, colère. Non, la lueur dans son regard m'intime que je ne suis pas la seule à... A quoi au juste ? A ne pas vouloir le fuir, je crois. A chercher ce contact ? Une petite part de moi me dit que c'est stupide, qu'il croit peut-être que je suis effectivement une de ces putes à pom poms, faciles et qu'il va se prendre une claque quand il comprendra que non. Je ne cherche toujours pas plus loin parce qu'à ce moment précis, le coach s'approche et cri, me ramène à la réalité. Je m'écarte alors que je l'entends le sermonner, lui dire qu'il n'est pas là pour batifoler avec sa petite amie mais pour suivre l'entrainement, même sur un banc. Je ne relève pas parce que je suis encore retournée. Le coach s'éloigne avant de lui ordonner d'aller s'asseoir et qu'ils en parleront plus tard. Je fais une grimace, parce que même à moi il me fout les jetons.

    - Je, je vais t'attendre dans les gradins si tu veux. Enfin, je serai là-bas.

    Je n'attends pas sa réponse et revient sur mes pas, remonte, tout en haut avant de m'assoir. J'ai l'espoir furtif d'en profiter pour réviser, mais mon cerveau refuse de lire mes notes. Je ne devrais pas rester là, hein ? Peut-être qu'il va prendre la fuite, encore une fois. Et ça ne devrait pas me faire peur.
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Nathan Parker

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MessageSujet: Re: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitimeVen 19 Nov - 18:32

Voilà. Par ce contact, il oublie le reste, plus rien ne l'importe à ce moment, il y a juste elle. Le terrain, l'équipe, le coach, la bagarre, tout ça n'existe plus dans sa mémoire directe. *Ne me retire pas de l'équipe*. Non, cette pensée ne le traverse plus à cet instant. *Ne me retire pas de ta vie. De ton cœur* Il s'avance. Tout cela n'existe peut-être pas. Ce baiser, comme s'il s'agissait du premier. Va savoir. Il y a une saveur particulière sur les lèvres d'Ely. Certains ont la cigarette avec la nicotine, et lui, il veut Ely..et ce qu'il ressent. Déstabilisant. Au plus haut point. Elle est là, contre lui, et ces protections, frustrante, l'empêchant de la ressentir totalement. Dans les yeux de la jeune femme, il y a quelque chose. Quelque chose qui le rassure, qui lui fait peur. En instant, il était passé de la haine, à l'amour ? C'était elle. Il ne comprend pas. Lui demande juste de ne pas fuir. En apparence pourtant, c'était à lui de ne plus fuir. Il ne le voulait pas. *Tu le sais bien non ?* Moment de flottement. Loin d'être désagréable, alors que derrière, les pompoms parlent entre elles, elles observent la scène. Certaines rient, d'autres critiques. La coutume de voir un joueur avec une pompom n'était pas réellement du gout de cette nouvelle recrue. Lui, ne les entends pas pourtant, ne les regarde pas. A ce moment là, il n'a d'yeux que pour elle.

Nouvelle recrue. Pour combien de temps ? Tout le monde descend, retour sur terre. La voix du coach, qui hurle à nouveau, s'approche de ces deux êtres, sur le bord du terrain. Il ne l'écoute à peine, alors qu'elle recule légèrement. Lui a du mal à la quitter des yeux. Il faut que le coach le bouscule légèrement pour que la connexion se rétablisse. Il tilt uniquement sur ce mot. *Petite amie* Personne ne réagit. Elle ne contredis pas le coach, qui s'éloigne à nouveau. Elle s'éloigne aussi. Mais elle était encore là. La voix d'Ely, surpassait toutes les autres. Il était sourd au coach, mais pas à elle. Elle serait là, encore, après l'entrainement. *Je l'espère* Il retrouve son banc, lui adressant ce regard, ce regard qui lui dit "Je viendrai". Toujours la tête ailleurs. *Ely* Il ne regarde pas derrière lui. Fixe les joueurs devant lui, sans réel intérêt. Il peut pourtant la sentir, quelques marches plus loin. Parfois, il baisse la tête, se surprend à vérifier, d'un oeil discret, si elle est là, encore. Quelques fois, ils croisent leur regard. Son cœur flotte. L'entrainement se termine. Le coach hurle "tout le monde au douche". Il suit le mouvement. Il lui jette un dernier regard, avant de s'engouffrer dans ce couloir. La suite. Douche. Il s'habille, impatient de la revoir.

Impatient oui. Mais il faudra attendre encore un peu. Pas le temps de sortir, même discrètement, que le coach lui tombe dessus. Direction son bureau. Le reste ? Crie, humiliation. Nathan prend sur lui, bouillonne intérieurement. Deux raisons. Elle est là, dehors, attends, ou n'est peut être déjà plus là, alors que la nuit tombe doucement en cette fin d'après midi et que le terrain baigne seulement dans la lumière des projecteurs. Et cette histoire, cette bagarre, dont il garde uniquement un bel hématome sur la pomette maintenant. Un avertissement. "Le premier, et le dernier" *Quel con* Pas de rapport disciplinaire pour cette fois. C'est bien une chance. Il devra faire ses preuves. Voilà, un quart d'heure supplémentaire de perdu. *Que va t'elle croire dehors ?* Si seulement elle est encore présente. Et là, il est en colère oui, contre lui même, contre son coach, contre le temps. Il remonte le couloir, d'un pas pressant. Il ignore le regard de ses "camarades", ce regard qui veut tout dire. Il n'est pas le bienvenue. *Pas encore* Il arrive enfin, à l'extérieur, sur le terrain. Un coup d'œil rapide sur les gradins, son cœur bat, trop vite. Elle n'est plus là. Il regarde, plus loin. Elle est là. Elle part. Il accélère, son sac de sport en bandoulière.

- Ely !

Elle s'arrête, se retourne. Il s'avance, plus calmement maintenant. A sa hauteur, il dépose son sac, sur la première marche des gradins. Il pose son regard sur elle. Il voudrait la prendre dans ses bras. Encore. C'est un appel incessant maintenant.

- Excuse moi encore Entretien "surprise" avec le coach.

A cette heure-ci, le terrain est vide de ses occupants. Plus de joueurs, plus de cheerleaders. Un jardinier passe par là. Les saluant de la tête. Ambiance étrange. Il n'ose pas, faire ce pas supplémentaire, ce dernier pas qui l'empêche d'être aussi près d'elle qu'il ne le voudrait.

- Le coach ne veut plus voir ma petite amie sur le bord du terrain pendant mon entrainement.

Rien d'ironique dans sa voix. Il est calme, presque doux, sérieux. Même lui n'en revient pas, cette phrase, toute naturelle. Son regard, cherche le sien. Il fait la connexion dans sa tête. Cette phrase n'est peut-être pas du goût d'Ely. Il est perdu. Totalement. Retour sur terre, alors que sa joue le lance. Instinctivement, il porte sa main sur cette blessure. Lui aussi se souviendra de ce coup. Il attend peut-être une réaction aussi, sur cette phrase. Ou peut-être pas non. Phrase peut-être, certainement pas des plus innocentes non. Il prend place, sur les gradins. Du regard, il l'invite à prendre place, avec lui. Il voudrait sentir sa chaleur là, à cet instant, alors qu'un petit vent rafraichit l'atmosphère. Peut être va t'elle partir finalement. Alors, il reprend, baissant la tête, les mains jointes devant lui.

- Je ne sais pas. Si c'est toi qui fuit, ou si c'est moi qui fuit. Je ne sais pas. Mais ça fait trois jours que tu es dans ma tête, trois jours que je veux te revoir. Alors, il relève la tête vers elle. Je sais pas ce qu'il m'arrive. Je sais juste que j'veux t'avoir près de moi.

Révélation. Il se dévoile là, encore. Plus de protection, plus de distance. Il n'est pas froid. Il ne la rejette pas. Non, il lui dévoile, peut-être à demi-mot, mais il lui dévoile ce qu'il voudrait. Il pose son regard sur elle. Cherche quelque chose dans ses yeux. Attend cette réaction.
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Ely M. Hunter

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MessageSujet: Re: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitimeVen 19 Nov - 21:04

    Le temps passe tellement lentement quand on est là à attendre, que justement, il passe. Ce qui est totalement stupide puisque une minute correspond toujours à soixantes secondes. En théorie. Je soupire, fait tourner mes feuilles de cours entre mes mains devant moi mais je ne vois pas réellement mes notes. Mon écriture assombrit la blancheur des pages, mais mon cerveau n'arrive pas à faire la connexion. Tout ce que j'arrive à faire, c'est de lancer des regards dans sa direction, de le fixer parfois avant de réaliser mon acte et de détourner le regard. Parfois aussi, un contact visuel se fait, me laisse une impression très étrange au plus profond de moi-même et je suis incapable de la définir. J'attends, et le stresse monte peu à peu quand les joueurs partent aux vestiaires. Dernier contact ? Je ne suis absolument pas certaine qu'il revienne vraiment, devrait-il vraiment le faire ? L'aurais-je fait si nos rôles étaient inversé ? Oui. Mais il n'était pas moi, je n'étais pas lui.

    La nuit tombe peu à peu, les trainées roses dans le ciel tourne rapidement aux violets et moi je suis toujours là à attendre. C'est interminable et terriblement frustrant. Non, c'est pire que ça, puisque plus ça va et plus mon coeur s'allourdit et ça, ça aussi ça me fait peur. Je ne suis pas naïve non mais l'admettre m'est terriblement difficile. Le silence de la nuit pourtant ne m'aide pas. Je finis par ranger mon trieur dans mon sac que je repasse au dessus de ma tête pour le poser sur mon épaule avant de me lever. Bien, et maintenant ? Je fixe le banc où il était assit il n'y a pas si longtemps, je revois son visage, ses yeux, je me souviens de ses mains sur moi et de son baiser. Et de tout le reste. J'essaye vraiment d'analyser la situation, mais tout ce que j'y vois moi, c'est des émotions qui me submergent totalement nouvelles, et effrayantes parce que s'il ne vient pas, je ne sais absolument pas comment je pourrais les gérer. Je croise les bras sur ma poitrine, cache l'endroit même où cette foutu pression grandit et s'alourdit. Vraiment Ely ? Il est hors de question que je tombe amoureuse de ce type. Parce que c'est ce qu'il se passe non ? Pourtant ça dépasse tout ce que j'ai pu ressentir dans le passé. Un passé lointain. Et ça m'irrite, il ne fallait pas, ça impliquait souffrir. Je secoue la tête et commence à m'éloigner, à suivre l'allée pour rentrer. Logan devait surement m'attendre à la maison pour bosser.

    Je ne vais pas loin puisque très rapidement j'entends mon surnom, sa voix. Je m'arrête automatiquement, soulagée. Je pousse même un soupire sans m'en rendre compte alors que je décroise mes bras. Il est venu. Je me retourne, il me rejoint, et son regard n'a absolument pas changé. Mon irritabilité s'envole mais je garde une distance même si mon corps hurle d'envie de retrouver le sien. Cette pression dans mon estomac, ou en fait, un peu plus haut m'intime de ne pas bouger. Instint de survie, de protection contre la douleur. Laquelle ? L'absence. Il s'excuse encore. J'hôche la tête et me rappelle très bien des cris du coach. Je devrais lui demander s'il n'a pas été sanctionné. Après tout, je suis peut-être un peu responsable, non ? Pourtant je ne dis rien, je le fixe et cherche à savoir ce qu'il attend rééllement de moi. Le jardinier passe, nous salue, je ne réagis pas. Un ange passe, attendre pour ça Ely ? Ah... Pour ça. Sa voix brise de nouveau le silence et je tique sur sa phrase, parce que son ton est absolument naturel, normal, calme, sans once de moquerie, d'ironie, de sarcasme. Et vous savez quoi ? Cette connerie de pression là, à l'intérieur, cogne plus fort.

    - Message reçu.

    Alors que non, je ne saisis absolument pas ses propos, si ce n'est que la dite "petite amie" ferait mieux de garder ses distances pendant les entrainement. Ce qui est plutôt sage et judicieux si vraiment j'étais sa petite amie. Et puis quoi encore ? Il n'a donc pas expliqué que je n'étais pas ce qu'il croyait. Mais à quoi bon ? Il passerait pour qui ? Embrasser la première fille qui passe sur le terrain ? La pression se serre, et si c'était le cas ? Il a l'air las, il s'asseoit et m'intime du regard à le rejoindre. Je lute pour ne pas le faire, encore une fois de la protection. Le vent se lève et me fait frissoner, instinctivement je croise les pans de ma veste en jeans ouverte que je retiens en croisant de nouveau les bras. Pourquoi lui avais-je demandé de venir ? Pour discuter. Mais qu'y avait-il à dire ? J'inspire profondément, prête à lui dire que c'était une mauvaise idée, que je suis désolée de lui faire perdre son temps, que je dois rentrer bosser, qu'on se reverra à l'occasion. Et ça me coute vraiment, j'ouvre la bouche mais aucun son ne sort. Finalement, c'est sa voix à lui que j'entends, un discours auquel je ne m'attendais absolument pas mais qui pousse la pression à l'intérieur à irradier une douce chaleur. Je croise son regard qui m'interroge, tout comme je l'interroge. Je suis sonnée, de ne pas être seule dans cette situation. Qu'il pense, (ressent ?) la même chose. Chamboulée, je m'assois près de lui sans y réfléchir. Je fixe mes bottines et lui avoue ce que je crains le plus. Qu'il me voit encore différemment.

    - Toi, j'arrive pas à te fuir alors que j'ai jamais eu aucun problème pour les autres. J'suis venue en sachant très bien que tu serais peut-être là. Je l'espérais et c'est dingue ! Mais...

    Je marque une légère pause, fronce les sourcils.

    - J'suis pas une pute à pompom, une de ces filles qui... J'suis pas comme ça, je suis Ely Hunter, première année de médecine, une geek, une solitaire. J'ai jamais eu besoin de personne sauf d'Andy et de Logan.

    Là je me souviens de ce que je lui ai raconté ce soir là au bar et dans les sous sols, alors je reprends rapidement, pour tout mettre au clair.

    - Andy, mon frère. Peut-être que ça ne t'intéresse pas vraiment au fond. Puis il y a Logan aussi, mon meilleur ami et voilà en quoi se résume ma vie sociale, et ça me convient. Enfin non, ça me convenait.

    Je me mords la lèvre. Au moins, il savait qui j'étais maintenant.
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MessageSujet: Re: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitimeVen 19 Nov - 22:58

Elle était là. Enfin, encore là. Sur le départ. Il pouvait le comprendre. Le temps fut long aussi pour lui, avant de pouvoir la rejoindre, alors qu'il y avait de l'animation dans ce chaud vestiaire, et lors de cet entretien avec le "boss", surnom affectueux du coach. Affectueux, non, c'était plutôt de la crainte qu'autre chose. Comme dans le genre d'un film mafieux. A la différence près, que lui, en un mot ne vous mettez pas à mort, mais vous foutez hors de l'équipe. Finalement, pour un joueur de foot universitaire, c'était la même chose. Et Nathan, n'échappez pas à cette règle. Elle par contre, était au froid, sur un de ces gradins vident à attendre un type qu'elle connaissait depuis peu, et qui semblait être un fanatique du genre bi-polaire avec excès agressif. Tout un programme. Mais pourtant, elle était encore là. Et c'était un véritable soulagement pour lui. C'était disons la meilleure chose de sa longue journée. Elle. Sa présence. Ce qui est fou, c'est qu'il ne la connait pas réellement non plus. Il voudrait pourtant. Au delà de l'image, fausse, qu'il a eu d'elle, il y a un sentiment étrange. Non pas étrange, mais qui fait peur. Qui lui fait peur. Son unique expérience fut tellement douloureuse. Et il se tiraille encore, se sent coupable des événements, et cette impression, mauvaise, de devoir se punir chaque jours, et de ne pas être heureux..en amour. Parce que c'était de cela qu'il s'agissait. Lui, ne se l'avoue pas. Mais ce sentiment, qui brûle un cœur sans le consumer, qui irradie le corps d'une douce chaleur, qui nous retire la lourde apesanteur du monde, c'est l'amour. Et tout cela, il le ressent quand elle est là. Quand son regard est sur elle, et quand elle le regarde. Elle est là. Et tout cela, il le ressent à nouveau. Son attraction. *Flippant*

"Message reçu." Il ne comprend pas. Il faut dire, que cette réponse, laisse place à la réflexion. Pourtant, elle donne une pulsion à son cœur. Il ni avait aucun rejet. Aucune négation dans cette réponse. Plaçons la scène dans un autre contexte, une discussion de couple, et rien ne semble choquant. La différence là, c'est que l'un pour l'autre, ils sont ? Pourquoi cette réponse ? Ce qui est troublant, c'est qu'ici, rien ne choque non plus. Peut-être seulement en apparence. Mais aucun des deux ne semblent réellement réagir à cette phrase. Cette phrase, où il parle d'elle, comme de sa petite amie. *Tu as entendu ? J'ai dis petite amie !* Même lui ne se rend pas forcement compte. Ce fut presque un automatisme alors que dans le bureau du boss il s'était excusé de son attitude avec sa petite amie sur le bord du terrain. Au fond de lui, c'est ce qu'il voudrait réellement. C'est ce qu'il ressent. *Ely* Tout entre eux semble tellement difficile à cerner sur le moment. La rencontre, les retrouvailles, leurs diverses attitudes. Et si dans tout cela, il s'était perdu. Et si Ely, était à milles lieux de tout cela. Alors que lui, à cette impression pourtant. Cette impression, qu'ils se rejoignent sur ce point. Qu'entre eux, semble ce jouer autre chose. De différent. Quelque chose qui au fond les gênes. Et qui pourtant, semble inévitable. Inévitable ?

Et la suite. Elle reste là debout. Comme si elle voulait partir là, quand il aura fini sa phrase. Quand il aura fini de lui dire ce qu'il vit depuis ces trois derniers jours. Peut-être que c'était juste ce qu'elle voulait entendre. Et après, ça partir. Comme un parie réussi ? Celui de faire craquer le quaterback de l'équipe puis de partir ! Sauf que lui, n'était pas encore titulaire. Lot de consolation ? Ce ne peut être ça non. Voilà, c'est dit. *Je te veux, près de moi* Il la regarde. *Alors ?* La voir partir, ça serait peut-être la solution à un problème qui finalement, n'existe pas. Parce que, la voir ici, avec lui, et poursuivre sur le chemin, c'était peut-être souffrir. Mais la voir partir, maintenant, c'était souffrir. Ça, il en est certain malgré ce qu'il pouvait lui avoir montrer jusque là. Finalement, elle prend place là, à ses côtés. Mais encore trop loin pour lui, alors qu'il voudrait l'avoir dans ses bras. Mais elle est là. Et soulagement. Il voudrait voir son regard, mais rien. Elle fixe ses bottines, qui lui vont à ravir (au passage), et lui, fixe ce terrain vide. Elle répond. Et a mesure que sa réponse avance, son cœur fond encore plus. Ce qu'elle vit, c'est ce qu'il vit aussi. *Rassurant, et flippant* Elle lui montre, son désir de le voir, alors que lui la cherche depuis trois jours. Elle ne peut le fuir, et lui non plus. Tout ce remet doucement en place. Elle lui parle de son frère, de son ami. Pas de fiancé. Elle se dévoile. Son cœur, fond toujours.

- Ça te convenait ? Et maintenant ?

Maintenant, on en est où ? Maintenant ? C'était la même chose pour lui. Il avait besoin de cette rencontre. D'exister pour elle. Alors que c'était son dernier des soucis il y a peu de temps. Exister pour quelqu'un, ce n'était pas réellement important pour lui. Mais maintenant ? Il porte son regard sur les mains d'Ely. Elle est là, proche de lui. Sa main se porte sur les siennes. Ce geste, tendresse qui s'établie entre eux. Une réaction ? Il attend. Redoute le rejet. Ne comprend même pas pourquoi sa main est venu sur les siennes. Il ne comprend rien à tout cela. Et pourtant, il veut être là. Alors, d'une voix douce, il reprend.

- J'suis Nathan, et tu as vu de moi ce que tout le monde voit. J'suis pas un bon garçon. Une bonne fréquentation. Il prend un instant, silence. Tu as vu autre chose aussi, que je ne montre pourtant à personne. *Il ni avait qu'elle avant..*

Son regard se tourne vers elle maintenant. Il voudrait retrouver ses yeux. Y voir quelque chose, une lueur, un encouragement.

- Et j'ai pas l'habitude de tout ça.

Non, s'il y avait bien une chose qu'il n'avait pas l'habitude, c'était de tout ça, de ce qu'il pouvait vivre à cet instant, à ce moment là. Il n'avait jamais eu l'habitude. *Regarde moi* Il voudrait lui dire autre chose. Lui faire part de ce qu'il a sur le cœur. Lui dire toute cette confusion, confusion qui reste positive. Non, ce n'est pas de la confusion. Il se cache, c'est tout, alors que son cœur lui hurle certainement des choses, mais lui préfère être sourd pour l'instant. Protection. Il n'est pourtant pas sur un terrain là. Aucune protection. Juste la distance qu'il peut mettre lui. Et pourtant, cette distance avec elle, n'existe plus. Il s'est ouvert. Il était trop tard maintenant. Plus aucun contrôle de sa part. Il était là, comme dans l'attente d'un verdict. Ce qui était étrange, c'était qu'elle aussi semblait être dans la même position, dans le même état. Dans l'attente, d'un verdict.

- J'suis pas seulement un gars qui agresse. Avec toi, j'ai envie d'être autrement. Et au fond, je le suis. Peut-être que ça ne t'intéresse pas vraiment au fond Il reprend, lui montre que lui, s'intéresse, qu'elle l'intéresse. J'ai besoin de toi. Ne me demande pas pourquoi, mais j'ai besoin de toi, avec moi. Cette Ely, première année de médecine, geek et solitaire, c'est toi, et c'est pour toi que je ressens un tas de truc complétement fou. Même si tout cela, je ne l'ai pas encore vraiment vu. Au fond, je le sais.

Il retire sa main de la sienne, se lève. Il reste là, planté, debout. Il vient là de franchir ce pas. C'est finit, plus de retour possible non. Il est à nue devant elle. Il a l'impression d'avoir tenu le discours d'une fille. Non tout cela ne lui ressemble pas. Oui, elle voit une partie de lui que personne d'autre ne voit plus. Et là, le verdict ? Il est debout, non pas pour partir, mais comme s'il attendait qu'elle le retienne. Et si cela n'arrivait pas ?
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MessageSujet: Re: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitimeSam 20 Nov - 17:37

    Encore un de ces retournement de situation qui me retourne aussi, bien loin de l'agressivité vécu trois jours plus tôt, de l'ignorance suivit, des interrogations engendrées. Que s'était-il passé pour que ce type vienne foutre un chaos pas possible dans ma vie ? Chaos qui était bon, excitant, même si aussi totalement effrayant. Ely, 19 ans, découvre la vie. Je m'étonne moi-même de l'aisance par laquelle les mots sortent de ma bouche. Pas que j'ai des difficultés à m'exprimer mais, là c'est différent. Là c'est plus que personnel, et moi je ne parle jamais de ce qui me touche vraiment. Ca me convenait avant, mais maintenant quelque chose manquait, quelqu'un et malgré tous mes efforts pour ignorer ce vide, je ne peux résister bien longtemps face à la lourdeur de cette pression. Du plomb.

    Tout est bien trop suréaliste, impossible. A peine trois jours plus tôt ma vie continuait normalement dans sa routine quotidienne, et oui, ça me convenait. Avant qu'il vienne tout chambouler, avant que tout en lui ne soit qu'un appel pour le rejoindre. Je ne lève pas les yeux alors que la nuit nous tombe dessus un peu plus, je ne réponds pas non plus parce que oui, et maintenant ? Maintenant que j'avais admis que j'étais incapable de le fuir, que mon petit cercle privé ne me convient plus suffisamment, qu'allait-il se passer ? Devrais-je faire avec, vivre avec ce vide et trouver le reste fade et sans intérêt ? Devoir cacher mes émotions à Andy et Logan, continuer d'avancer en feignant la joie de vivre ? Pourtant rien que d'y penser, de l'imaginer, cette pression se serre et la nausée me vient. Bravo, tu t'es foutue dans un joli pétrin Ely. Je sens ensuite le contact de sa main sur les miennes, sans aucune barrière, plus de gant. Mes yeux se posent sur elles mais je ne bouge pas, trop subjuguée par ce geste. Etait-ce pour me dire qu'il est désolé ? Ou qu'il.. reste ? Je crois que je ne veux pas savoir la réponse, je ne veux pas entendre le pire. Mais il reprend la parole, et au début j'ai bien l'impression qu'il s'excuse de nouveau en quelques sorte, un moyen détourné que nous ne devrions pas... Nous voir ? J'aurais vraiment tout gagné. Le silence est lourd, que veux-tu que je réponde Nathan ? Je ne suis même pas capable de te regarder. Mais il continue, et je me perds encore un peu plus. Contradiction. Le flou total. Moi non plus je n'ai pas l'habitude. C'est même une première. Mais ça non plus je ne l'admet pas à haute voix. Je soupire, et vois s'échapper de mes lèvres ce souffle dans la fraicheur de la nuit.

    J'ai envie d'ouvrir la main, que ma paume se colle à la sienne, que mes doigts rejoignent les siens mais je ne bouge pas et me contente de les fixer parce que faire un geste pourrait marquer la fin de l'instant, de tout. Je ne veux pas le voir s'éloigner, vraiment, alors que nous ne nous connaissons pas vraiment au fond. Mais ça dépasse toute logique. J'ai l'impression que plus ça va, et plus je me tends vers lui, que l'attraction terreste n'est plus la même. Et ça non plus ça n'a aucune logique. Encore une fois j'entends sa voix et cette fois, je comprends qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle fuite de sa part, bien au contraire. Une chaleur s'infiltre de nouveau en moi, la pression s'allège un peu et la nausée part. Son discours m'atteint en plein dans le mille, et chaque mot me pousse un peu plus vers l'inconnu, vers la douceur. Il a besoin de moi sans qu'il ne puisse l'expliquer. La pression s'arrête et repart. Mon coeur. C'est donc ça, la part sentimental de cet organe vital ? Je perds pieds de nouveau, il m'incite à plonger dans l'infini qui m'entoure, le flou. Il est là, il ne veut pas partir. C'est complètement fou. Il le sait. Ses mots se bousculent dans ma tête, se mélangent, s'enchainent alors que oui, mon coeur s'allège. Je ne comprends plus, si ce n'est que je me sens mieux. Je fronce les sourcils et regarde sa main quitter la mienne, déçue. J'ai immédiatement plus froid. Il se lève mais ne part pas. Je sais qu'il attend un signe de ma part, que je réagisse enfin à tout ce qu'il vient de me dire, que je sais sincère. Et ça aussi c'est fou. Je continue de fixer sa main dans le vide avant de ne lever les yeux vers lui, son visage, ses yeux qui m'interrogent encore. Je les regarde et n'y voit plus aucune colère, rien de cela. Cette profondeur elle, reste. Je réponds finalement à sa question.

    - Ca ne me convient plus non et j'arrive pas à m'expliquer comment t'as pu entrer ainsi sans vraiment y être, prendre cette place qui me laisse une impression de vide parce que justement, t'y es pas vraiment. Etais ?

    Je secoue la tête et ma main à son tour, se dirige vers la sienne. Fourmillement encore. Je reprend sa question.

    - Et maintenant Nathan ?

    J'aurais voulu lui dire tellement d'avantage, que moi aussi je ressens tout un tas de trucs complètement fous et nouveau pour moi, que j'ai besoin de lui moi aussi, mais rien ne sors. C'était quoi au juste ça ? Depuis quand étais-je timide ? Alors je me lève à mon tour.

    - T'es p'tet pas fréquentable, mais j'le suis pas forcément non plus. Et avec toi, j'ai envie d'être moi. Que tu m'apprécies pour ce que je suis, pas pour ce que je parais.

    Je baisse la tête, avant de continuer.

    - Et oui, j'ai vu autre chose. Et j'suis sure que, t'es le seul à m'avoir vraiment vu aussi malgré tout.

    La profondeur dans son regard qui me bouleverse à chaque fois.
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MessageSujet: Re: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitimeDim 21 Nov - 17:59

Hey, slow it down. Il est debout, le vent lui glace presque son visage. Ce n'est pas douloureux pourtant. Ralentir. Ce n'était pas du tout ce qu'ils faisaient. Tout s'accélère encore plus à cet instant. Aujourd'hui. Le schéma ? Il y a trois jours, bouleversement. Accélération. Durant les jours suivants, mode recherche. Aujourd'hui, bouleversement, accélération, à nouveau. Ou comment une inconnue de passage vous fait perdre pied, vous déstabilise, vous bouleverse, vous atteint en plein cœur. Parce que c'était le cas. Non pas une blessure, non pas comme cette blessure éternelle, qu'il garde, qu'il ne partage pas, même pas avec le ciel, ou plus. Non, elle, Ely, l'avait atteint en plein cœur différemment. Et ce n'était pas la découverte d'une émotion pour lui, d'un sentiment, non. Même si tout semblait pourtant si différent. Même dans ce qu'il ressent. Déroutant. Perdre pied, dans un océan trop grand pour vous, dans ce qui ce profile maintenant. *Qu'attends tu de moi ?* Cette question, il se la pose. Peut-être depuis trois jours, peut-être plus maintenant. Cette question, elle aussi pouvait l'avoir en tête. Il venait de lui dire tellement de choses, nouvelles, ne collant pas forcement avec ce qu'il avait montré auparavant. Dans leur courte histoire. Il est là debout, et pourtant, n'attend aucune perte de vitesse. Non, il se dévoile, lui dévoile ce qu'il peut ressentir. Et pourtant, rien ne semble être dit. Il attend, une réaction, un message, un geste. *Guide moi* Il ne se rend pas bien compte, de ce qu'il vient de lui dire pourtant. Il ne comprend pas, et elle ? Sa main, loin de cette chaleur, ressent ce vent qui glace. Qui glace, peut-être plus à cet instant. *Qu'est ce qu'on fout là Ely ?*

Sa voix, lui résonne dans la tête. Cette voix, lui fait cet effet particulier. Elle est dans le même état. Ce qu'elle dit, il pourrait le dire, et inversement certainement. *Ou peut-être que tu t'avances Nath' ?* Peut-être ne comprend pas t'il vraiment ce qu'elle essaye de lui dire aussi. Ils se parlent. Plus d'agression, de colère, de faux, de mensonges. Non, maintenant, il est temps d'être là, et de dire vrai. On ne se cache plus, derrière des vies qu'on invente, derrière des protections de football, derrière une agressivité. Il est trop tard maintenant pour faire marche arrière. Ils auraient l'air de quoi ? Il est impossible de fuir maintenant. *Je ne le veux pas* Prendre cette place. Une place, pour lui, une place, pour elle. *J'y suis ?* Interrogation, pour elle-même. Lui ne pourrait répondre à cette question. Il pourrait juste lui dire, lui dire qu'il le voudrait réellement. *Mais alors ?* Et ce que cela change quelque chose finalement ? *Qu'attends tu de moi ? Et moi, j'attends quoi ?*

- Je veux y être.

Tout cela n'a presque pas de sens. Tout va vite, et pourtant, il voudrait en savoir plus, vite. Alors que sa main, ressent ce vide. Ce vide, qui disparait, alors que sa main ressent la sienne. Qu'il sert, doucement, comme on s'accroche à un objet précieux. Ils en sont au même point. Et maintenant ? *Et maintenant, qu'est ce qu'on fait ?* Des questions. Encore des questions. Une multitude de questions. Et pourtant, une seule réponse pourrait véritablement suffire non ? Mais cette réponse, n'arrive pas. Est-ce parce que justement, ils évitent d'en arriver là ? Évitant cette réponse, évitant justement, la bonne question. Celle qui englobe tout ? Mais celle peut-être qui n'est pas suffisante dans ce qu'il se passe entre eux. Comme si justement, ce n'était pas que ça. Il ne donne aucune réponse. *Maintenant ?* Elle se lève, elle reste là, proche de lui. Plus ils avancent, ce dévoilent, et plus pourtant, il semble que tout devient flou. A quoi cela rime t'il réellement ? *Maintenant, donne moi ta main, et on avancent. Ou laisse moi.* Mais cette main, il la sent dans la sienne, alors que ses doigts s'entremêlent aux siens, dans un geste naturel et presque inconscient. C'était cela aussi. Tout ce qu'ils entreprenaient, ces gestes, cette tendresse qu'ils se donnent par morceau, tout était naturel. Attraction encore, alors qu'il refoule cette envie de la prendre dans ses bras alors que sa voix brise le silence une nouvelle fois. Elle se dévoile encore. Lui dit, ce qu'elle voudrait. Mais pourtant, l'essentiel ne semble pas être là. Ce qu'ils veulent vraiment, n'est ce pas plus que cela justement ? Ils se voyaient, comme personne d'autre ne les avait réellement vu. Mais il la voyait également autrement. Il la voyait comme il ne voyait plus personne depuis ces années.

- Et maintenant Ely ?

Il pose son regard sur elle, et de sa main, relève ça tête, l'invite à le regarder. Douceur, bien loin de ce qu'il montre autrement. Il retrouve son regard, et se réchauffe. Son visage s'approche du sien, et délicatement, il retrouve ses lèvres, une nouvelle fois. Ce contact, qui le chamboule encore plus, s'en est presque sa drogue. Le temps semble être au ralentie. Plus d'accélération. Ce baiser, différent des autres. Plus tendre, de la douceur. Alors que sa main se serre sur la sienne, qu'il attire à lui. *Reste là* Leurs lèvres se séparent, et pourtant, ce baiser ne prend pas fin. Son regard reste dans le sien, à la recherche d'une réponse. Il passe une main sur son visage, douce caresse.

- Je ne sais pas où on va, mais laisse moi être avec toi.


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MessageSujet: Re: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitimeLun 22 Nov - 16:30

    Oh once upon a time I didn't give a damn, but now here we are so what do ya want from me ? Parce que je ne comprends toujours pas, toujours rien, si ce n'est qu'il a autant besoin de ma présence que moi de la sienne. Ce qui ça aussi, n'a aucune logique. On ne s'attache pas à des inconnus qui vous agresse. Enfin, le terme agression est certainement trop fort, oui. C'était plus comme un appel. Ah tu délires ma pauvre Ely, et dire qu'à une certaine époque tu n'en aurais eu effectivement que faire de ce type ! Vraiment ? Peu importe, là il est devant moi et tout ce à quoi je pense, c'est à lui. Ce qui ça aussi, ne me ressemble absolument pas. Ma matière grise venait-elle de fondre ? Je ne suis pas certaine qu'il m'en reste encore. Il venait de dire qu'il veut y être ? Même là, je mets quelques seconde à comprendre qu'il parle de... ma vie. J'ai l'impression d'être dans un film, que tout va bien trop vite, que tout est trop fort, que ce n'est pas moi là. Où est passé ma routine ennuyante ? Qu'y avait-il de si intéressant dans ma vie pour qu'il veuille en faire partie ? Ah oui voilà, il ne la connait pas. C'est l'inconnu total pour lui. Ca avait encore moins de sens.

    Mais il s'accroche comme je m'accroche et je sens la pression de ses doigts autour de ma main. Il ne me repousse plus, pas comme l'autre jour dans cette pièce froide et sombre. Ce qui est risible, c'est que nous ne sommes plus enfermés mais il fait presqu'aussi sombre et encore plus froid. C'est un contraste particulier si l'on sait qu'à l'intérieur de ma poitrine, j'ai l'impression qu'un feu a été allumé. D'ailleurs, je suis entrain de jouer avec le feu non ? Je ne l'ai vu que trois fois, mais suffisamment pour croire qu'il a vraiment un trouble bipolaire au vu des extremes qu'il m'a montré. Et maintenant Nathan ? Peut-être que je devrais partir, que ce serait la solution la plus sage pour me protéger, me préserver. Après tout ma routine n'était pas si horrible, juste... Lassante. A ce point ? Ce n'est pas l'impression que j'avais pourtant avant. Avant ça m'allait. Avant que je vois cette lueur dans ton regard. Lueur que je retrouve quand il m'incite à le regarder. Toujours aussi présente et profonde que je m'y perds de nouveau. Comment pouvais-je être si faible face à ce regard ? A tel point que je ne peux même pas détourner les yeux, qu'au lieu de reculer je m'avance, que mon visage s'approche du sien, que nos lèvres de nouveau se scèllent naturellement tout en douceur, que le reste du monde s'arrête. Le feu allumé, explose et c'est un feu d'artifice qui se joue dans ma poitrine, dans mon ventre. Qui me couple le souffle, qui stop mon coeur même quand nos lèvres se séparent, quand mes yeux retrouvent le sien. Que sa main se pose sur mon visage, laissant des milliers de fourmillements sur son passage. Que mon coeur ne semble pas vouloir repartir quand sa voix de nouveau se fait entendre.

    Je ne sais pas vraiment ce qu'il se passe, mais c'est la même sensation que si j'avais retenue trop longtemps ma respiration. Ce qui est peut-être le cas. Tout commence à tourner autour de moi, même lui. Je suis sur un bateau, sauf que l'océan est à l'intérieur de moi. J'inspire profondément plusieurs fois, pose mon front sur son torse et me tient à sa veste de mon autre main. En fait, c'est moi qui ne tourne pas rond. Non, et le pire, c'est que j'adore ça. Quand je sens que j'ai retrouvé une certaine stabilité, du moins physique. Je relève la tête. Hello jolie lueur.

    - Le bipolaire que t'es compte me repousser encore la prochaine fois ? Ou bien me broyer le bras ? Ou bien me plaquer contre un mur pour m'embrasser ? Quoique sur ce point...

    Je souris et recule un peu pour ne pas craquer de nouveau, déjà.

    - La skyzo que je suis promet de calmer mes autres moi. Enfin...

    Je fais une moue et m'avance de nouveau quand le vent se fait plus fort. L'instint surement. Tu parles.

    - Aller vers l'inconnu ? J'aime.

    Puis je m'avance encore et me retrouve de nouveau contre lui. Je murmure.

    - Surtout quand c'est vers l'inconnu du bar.

    Je suis de nouveau perdu dans le flou intercidéral, attirée vers lui, prête à retrouver ses lèvres et leurs douceurs quand j'entends un bip bip, provenir de mon sac. Ou comment briser l'instant. J'hésite un tier de seconde, mais c'est déjà trop tard. Je me renfrogne, recule et frissonne de froid avant de fouiller dans mon sac où je trouve mon téléphone.
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MessageSujet: Re: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitimeLun 22 Nov - 23:06

Ce contact. Plus personne ne prend la fuite non. Plus personne n'est là pour rompre ce moment. A cet instant, ils oublient le vent qui glace les environs, ce vent froid qui souffle le long des gradins. Plus personne n'existe même. Ils sont là, et veulent l'être. Elle ne s'éloigne pas non, cette fois, elle reste là, s'accroche à lui, tandis qu'il la garde près de lui. Et voilà, il flotte avec elle, dans un autre monde, qui semble lointain. Ou comment perdre les sensations physiques, ne ressentir que ses mains, sa chaleur, ses lèvres encore, alors qu'elles ne sont plus contre les siennes. Et pourtant, tout semble se rejoindre vers son cœur, qui prend le contrôle, son cerveau lui, comme en pause. Plus de douleur, plus d'hématome sur la joue. Un renouveau de sensation, comme le renouveau de sentiment qui l'accompagne. Il ne pense plus, ne réfléchit plus. Son cœur parle pour lui, et chaque geste tendre vaut certainement mieux qu'un long discours dans ce moment. *Laisse moi être avec toi* Non, tout cela ne lui ressemblait pas. Elle, était particulière à ses yeux maintenant. *T'en rends tu comptes ?* C'était soudain, imprévisible, peut-être inévitable même, c'était surprenant aussi, déroutant, inexplicable. C'était l'amour. Et même s'il ne l'avoue pas, s'il refuse encore peut-être ce fait, qu'il repousse depuis bien longtemps, et qui arrive là, de cette manière, les choses qu'il ressent n'en sont pour le moins pas absentes. Tout est là, et peu à peu, prennent possession de lui. Son sourire le renverse.

- Non, plus de tout ça. Et excuse moi pour ton bras. Petit sourire à son tour. Pour le dernier point, on s'arrangera !

En y repensant, tout cela était tout de même assez..fou. Lui, pouvait paraitre fou, alors qu'elle avait vu de lui des comportements totalement différent. Là, elle voyait de lui cette partie, que l'ont réserve, qu'il réserve, qu'il dissimule, cette partie de lui même, qu'il ne découvre qu'à de rares personnes. Alors oui, il pouvait paraitre bi-polaire. Et oui, elle pouvait paraitre skyzo elle. Un nouveau sourire à cette remarque, alors qu'elle s'approche un peu plus de lui, la réalité reprenant doucement ses droits sur eux. *Je te veux toi* Oui, elle est là, et voudrait qu'elle y reste, encore et encore. *Où va t'on ?* L'inconnu oui, c'était certainement cela. *Mais ensemble* C'était étrangement le plus important pour lui. Étrange, simplement parce qu'il refoulait ce genre d'envie au plus profond de lui, partir vers l'inconnu avec quelqu'un d'autre. Et là, aujourd'hui, il le voulait vraiment. Mais dans sa tête, se réveille ce souvenir, celui d'Emma, et lui assène un coup, qu'il ne montre pourtant pas. Comme pour le faire culpabiliser, de ce qu'il était en train de faire. Elle s'avance encore plus contre lui. Ses bras l'entoure, la garde tout contre lui, la rapproche, encore plus. Ce contact.

- L'inconnu du bar ne regrettes pas ta venue..

Pas le temps de finir cette phrase, qui se termine ainsi, fallait t'il poursuivre de toute manière ? Un retour à la réalité, les pieds retouchent terre, sans même avoir eu le temps d'avoir à nouveau le goût de ses lèvres, de sentir cette douceur, cette caresse. Ce téléphone, qui casse tout, contraint de lâcher prise, de la voir reculer légérement, mais c'est toujours trop dans ce sens. Elle se libère, et cherche le coupable. Il ne la quitte pas du regard. Hypnotiser. *You're beautiful* Elle répond, lui annonçant qu'il s'agit de son frère, Andy. D'ici, il peut entendre une partie de la conversation, la voix de son frère résonne. Il ne comprend pas le fond, mais la forme lui laisse à sourire. Il ne saisit pas tout, et n'écoute pas vraiment. Son regard, lui, reste sur elle, sur ses lèvres. Cette envie, toujours présente, de l'avoir à nouveau contre lui, le plus rapidement possible. Il capte sa voix, et commence à comprendre, lorsqu'elle répète, "Une pizza ? Je rapporte ça en rentrant". Et là, sans plus réfléchir, presque instinctivement, il ne lui laisse pas le temps de poursuivre sa conversation, ni même de finir cette phrase. Doucement, il lui retire le téléphone des mains, et raccroche, sans autre cérémonie. Il garde son téléphone, ne lui rend pas. Son regard reste sur elle, le sourire aux lèvres. Non, ce n'était pas un coup de colère, ni une facette bi-polaire, juste une envie d'être encore avec elle.

- Alors, nous disions, une pizza ? Très bien, je t'invite ! Hors de question que tu me refuse cela !

Alors déjà, il s'empare de sa main, glisse ses doigts entre les siens, le chemin se trouve naturellement, comme une habitude. Ce contact lui laisse pourtant un frisson, non, ce n'est pas une habitude, mais ce geste si simple, restant des plus agréables. Il descend la marche, récupère son sac de sport. Non, impossible de la voir partir maintenant, même si quelqu'un pouvait l'attendre chez elle, qui maintenant pouvait avoir un tas de questions en tête, au vu de sa façon si soudaine de raccrocher cette conversation téléphonique. Il garde sa main, et l'entraine doucement, longeant ces gradins. Et finalement ? Peut-être voulait t'elle rentrer, avait t'elle des projets ? Au bout de cette ranger de gradins, le terrain se termine, et ouvre sur une autre partie du campus, avant finalement de sortir de l'endroit. Il se retourne doucement vers elle, stoppant cette marche vers un endroit qu'il ne connait pas. Il pose sur elle interrogateur. Appréhende sa réponse.

- C'est, peut être pas une bonne idée ? Enfin, tu as apparemment d'autre chose de prévu non ?

Et maintenant, tu as l'air fin Nath'. Alors, il lui tends ce téléphone, attend sa réponse.
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MessageSujet: Re: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitimeMar 23 Nov - 17:42

    La réalité semble bien trop douce, bien trop irréelle justement pour qu'elle soit réelle, mais même si j'admet certainement avoir un grain, je serai bien incapable de rêver de tout ceci, de l'imaginer. C'est un paradoxe, tout semble tellement vrai mais tellement flou aussi. Enfin, non, c'est le reste qui est flou. Ce qui m'entoure, ce qui nous entoure. Le monde a disparu, n'est-ce pas ? Quand je vois son sourire et toute l'émotion qui s'en dégage, j'en suis persuadée. Puis il s'excuse encore, la troisième fois en quoi, deux heures ? Quel renversement. Oui un véritable renversment. Je me laisse glisser sur cette vague et ne regrette absolument rien même si d'un point de vue extérieur, tout doit paraitre dingue. Et ça l'est, c'est justement le point. De la folie pure et simple. Plus exaltant que tout autre drogue que j'ai pu connaitre.

    Puis ce foutu téléphone sonne, me rappel à l'autre réalité, celle du monde extérieur, de la civilisation. Je fronce les sourcils quand je réalise que je viens bien de le comparer à ces subtances connues par le passé. Oui, irrévocablement j'ai un grain. Avais-je vraiment atteint un point de non retour ? Comment pouvais-je en être là tout de suite maintenant ? Depuis quand étais-je devenue... accro ? Puisque c'est bien ça, là à quitter son contact j'ai déjà envie de le rejoindre, qu'à voir le nom s'afficher sur mon écran, je ne veux pas décrocher et retourner dans cette bulle de... Je ne sais pas, mais dans cette bulle qui nous coupe de tout, qui me fait ressentir tout ce que je ressens. Je soupire et prend sur moi. Qu'allait-il penser si je lui montrais que je ne voulais pas affronter les autres pour rester avec lui ? Qu'allait-il penser s'il comprenait que je deviens dépendante de sa personne, de sa présence ? Ouais, même moi ça l'inquiète. Andy. . Je marmonne un "mon frère" avant d'accepter l'appel sans pour autant m'éloigner d'avantage. La voix du frangin se fait tout de suite entendre, presque un monologue ou je n'ai pas le temps d'en placer une. Le temps qu'il me raconte ses mésaventures des cinq dernières minutes, ce qui est un véritable roman, je me retiens fortement de lui dire d'aller au but et place une dizaine de "mmh-mmh" qui le désintéresse totalement. Finalement, il y arrive. Ramener une pizza ? Je ne cherche même pas à discuter et accepte, même si je ne suis pas certaine de rentrer dans l'immédiat et si effectivement, je me souviendrai de passer à la pizzéria en chemin. Je veux lui préciser quand même, qu'il gagnerait peut-être du temps si'il jouait au livreur lui-même mais je sens sa main s'emparer de mon téléphone. Je n'oppose aucune résistance, étonnée et le regarde raccrocher. Mmh Andy ne va pas comprendre et parit qu'il va rappeller dans l'instant. Il est souriant, voir même amusé, .. j'hésite, il est heureux ? Il est beau. Outre sa paumette tuméfiée,sa lèvre blessée. J'oublie Andy, le téléphone, lui souris à mon tour.

    - Une pizza ?

    Je répète, crédule, déconnectée. De quoi une pizza, celle qu'Andy veut ? Non il m'invite et m'interdit de refuser. Il attrape ma main, ses doigts retrouvent les miens et retrouve cette douce chaleur alors qu'il m'entraine, prend son sac au passage. Je n'ai pas spécialement faim, je m'en fiche de la pizza, tout ce qui m'importe c'est qu'il m'emmène pour passer encore du temps avec lui. Je me pose un mémo mental pour envoyer un message à Logan, ce soir, il travaillera seul. Et moi, moi je ferai l'effort d'essayer de réviser cette nuit. Peu importe. Je le suis, ravie.

    - Après l'agression maintenant tu m'enlèves ?

    Là il ralentit et se retourne, sur le coup je me dis qu'il a mal prit ma plaisanterie et que j'ai tout cassé, je regrette presque mais ce n'est pas ça. Pas de reproche dans son regard, mais des questions que je ne saisis pas avant que sa bouche ne les prononce à hautes voix. Peut-être que c'est lui qui regrette là, que son invitation était irréfléchie et qu'après réflexion, il n'en a pas envie. Je prend sur moi, je tente d'être détachée, beaucoup, beaucoup moins ravie.

    - On m'attend oui.

    Je fais l'effort mais intérieurement, je suis déçue. Andy et Logan pouvaient largement se débrouiller sans moi ce soir, les partiels ne tomberaient pas avant trois semaines, suffisamment pour travailler un minimum. On m'attendait oui, mais ce n'était ni urgent, ni réellement important. Aujourd'hui, ma priorité avait changé. J'encaisse mais je ne peux me le cacher à moi-même. je suis déçue et même triste. Je me vois déjà rentrer, sans la pizza forcément, retrouver Andy qui me reprocherait de lui avoir raccroché au nez, de ne pas avoir ramené son diner, de retrouver Logan qui me pousserait à tout lui dire forcément. mais qu'y avait-il à dire ? Se rétractait-il déjà ? Au point où j'en suis, être totalement franche, mettre mon égo de côté, ne serait pas plus douloureux, n'est-ce pas ?

    - L'estomac d'Andy attend sa pizza que je suis censée ramener, Logan attend surement mes notes de cours, et c'est tout mais t'as surement mieux à faire oui.

    Et là ça me coute vraiment, mais je retire ma main de la sienne, prête à le laisser partir. ou comment être naïve. Je ne bouge pas pour autant, ne recule pas. ou comment être maso.

    - Sauf si...

    C'est toi qui m'attend.
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MessageSujet: Re: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitimeMer 24 Nov - 14:07

Sur l'instant, ce n'était pas comme s'il lui avez laissé le choix, de dire oui, ou de dire non. Il avait réagit sans vraiment réfléchir, juste en répondant à son désir de poursuivre cet instant en passant la soirée avec elle. Juste pour ne pas mettre fin à ce moment, de véritable retrouvailles, bien loin de ce moment dans les sous-sols. Refoulant ce sentiment de culpabilité, il ne restait plus que ce sentiment nouveau, de bien-être avec elle, de chaleur au fond de lui. *Tu veux venir toi ?* Prendre son téléphone, sa main, même si elle est là, le suivant sans aucune résistance, ne semble pas contre cette idée de poursuivre avec une soirée. Comment ne pas vouloir ? Dans la tête du jeune homme, il était impossible de partir maintenant, sans se dire autre chose ? Finir l'instant ainsi, espérant la revoir plus longuement une prochaine fois. Non, c'était maintenant qu'il le voulait, être avec elle. Les autres attendrons ? Ils partent. C'était toutefois sa vision des choses, son désir, et avec tout ce qu'il venait de vivre, ce qu'ils venaient de vivre, il y avait des chances pour que Ely pense la même chose. Sourire, à sa remarque, à cette question. Tout cela été peut-être insignifiant, cette question, qui laisse à sourire. Un bipolaire non ? Sauf que là, la scène ressemblerait plus à celle d'un prince venant enlever la princesse pour un long voyage. Non, la scène ne ressemble à pas grand chose de tout cela.


*Oui, mais si jamais..* Alors, prit de doute, ne voulant pas la voir avec lui parce qu'il ne lui avez pas réellement donné le choix, mais la voir avec lui parce qu'elle le voulait vraiment. Nuance. Il s'arrête, la regarde. Et cette question. Peut-être maladroite dans la bouche de Nathan. Et là, quelque chose casse. C'est palpable encore. Il regrette, et déception, quand il entend sa réponse. *On t'attend vraiment ?* Il regrette oui. Mais quoi ? Sa question, ou cette réponse ? Pendant un instant, il se perd, à l'impression que finalement, tout cela était peut-être trop soudain, trop rapide, trop beau ? Pour être vrai. Pendant un instant, il regrette presque de s'être ouvert devant elle, d'avoir ouvert son cœur, laissant place à tout ce tas de sentiments. Aucun mot de sort maintenant de sa bouche non. Comme sous le choc, de cette déception. Présente. Même intérieurement, il ne pense pas. Pas au pire, surement pour essayer d'avoir une distance par rapport à tout cela, une distance qu'il savait impossible pourtant maintenant. Implication. Sentimentale. Son regard reste sur elle, sa main dans la sienne. Et quelque chose se perd réellement là. Elle reprend la parole, réponse à son silence. Oui, apparemment, elle a autre chose à faire. Et pourtant, sa phrase semble être un reproche, un reproche pour lui. Il ne comprend pas. *Moi ?* Et elle s'éloigne, sa main quittant la sienne. Elle est là. Il aurait voulu reprendre sa main, ne pas la voir partir. Il ne bouge pas non plus. Comment réagir maintenant ? Il semble nerveux maintenant. *Que dire ?* En dire encore plus, pour maintenant, ou alors, attendre, limiter les dégâts. Elle s'était déjà jouer de lui une fois, alors peut-être que tout cela n'était encore qu'un jeu. *Non, il y a quelque chose de différent* Elle est là, semble attendre, comme lui l'attend. Le reste, comme un espoir.

- Sauf si ?

Une question, être certain. Une marque peut-être, tout n'était pas perdu. Une question, alors que la réponse doit certainement venir de lui même. Que comprendre ? Il ne cherche plus à comprendre non. Alors, sans attendre une quelconque réponse, il reprend doucement. Comme s'il essayait là de l'amadouer, de défendre sa cause. *Oh non, vraiment, tout cela ne te ressemble pas Nath'*

- L'estomac d'Andy attendra encore, ou alors, il ira voir dans le frigo ! Et pour Logan, ça l'apprendra à ne pas prendre ses notes en cours ?

Question, encore, et là non plus, qui n'attend pas une réelle réponse sur les emplois du temps de ce soir de ces deux gars là. Non, ce qui l'intéresse, c'est l'emploi du temps d'Ely. Lui, ne pouvait pas attendre, ne voulait pas attendre une autre soirée pour être avec elle. Les autres ? *Ils feront avec !* Alors, il reprend sa main. Ce contact, comme le reste, difficile pour lui de faire avec maintenant. Ce geste, plus pour avoir à nouveau cette sensation, cette chaleur, que pour appuyer symboliquement sa demande. Non, le problème, c'est qu'il semble accro.

- Moi, ça fait trois jours que je t'attends, alors..si tu veux tout savoir, il y a rien de mieux que d'être avec toi. Alors si le reste pouvait attendre..

Alors, sans réellement attendre, il reprend la route, l'entraine doucement avec lui. Sans réellement attendre, et pourtant, il voudrait une réponse, plus qu'un geste. *Et toi, tu as peut-être mieux à faire ?* Il reste un peu dans le flou. C'est lui qui s'avance là, et l'entraine avec lui encore. *Tu veux quoi toi ?* Tout en marchant, au sein de ce campus, s'éloignant doucement du terrain de sport, traversant ce parking, où quelques joueurs trainent encore, où les cheerleaders essayent d'avoir un peu plus d'existence à leurs yeux, ils traversent à deux, main dans la main, le plus naturellement possible, il tourne sa tête vers elle.

- Sauf si.. *tu as mieux à faire ?*

Interrogateur, il ne termine pourtant pas sa phrase. Le reste peut se lire dans ses yeux. Et comme prévu, à nouveau la sonnerie d'un téléphone retentit. Celui d'Ely, à nouveau. *On ne raccroche pas au nez des gens* Alors, au passage, lui indiquant du regard son sac de sport.

- Il faudrait que je passe par mon appartement.


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MessageSujet: Re: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitimeMer 24 Nov - 16:37

    Je me sens conne sur l'instant, d'avoir espéré trop vite l'impensable, d'y avoir cru, de l'avoir ressentis. Mais en même temps, je sais qu'il était sincère, au plus profond je le sais. Alors pourquoi je sens le stresse s'infiltrer en moi ? Parce que je le vois là, hésitant, comme moi. Peut-être que c'est son côté bipolaire qui recommence, les sautes d'humeurs ? Mais il n'est pas en colère, agressif, ou déprimé il est... Juste là, à me poser du regard des questions que je ne comprend, il semble réfléchir, je crois. Je ne suis pas sure, il ne bouge pas non plus comme s'il ne voulait pas vraiment partir. Et ça aussi, je le crois, quelque chose me dit qu'il n'en a pas envie, qu'il est partagé. Mais partagé entre quoi et quoi ? On tourne en rond là, non ? Forcément il attend la suite de ma phrase, et j'hésite à mon tour à lui donner. Sauf si c'est toi qui m'attend. Mais qu'apportera cette réponse si ce n'est plus de confusion ? Je ne veux pas qu'il m'attende, c'est ça le truc. Je veux rester avec lui. L'inconnu du bar bipolaire. Il faudrait que je songe à me faire soigner aussi.

    Puis il continue, doucement, comme s'il tentait de me rassurer. Comme s'il voulait me rassurer. Et ça marche. Il a un pouvoir sur moi, que je ne lui explique pas. Je crois qu'il pourrait me demander tout et n'importe que je le ferai sans hésitation. Ce qui est flippant, je sais. Totalement, sauf qu'au point où j'en suis, la seule chose qui me fait peur c'est de le voir partir sans moi. C'en est violent, comme la douceur qui me gagne de nouveau quand il reprend ma main. Non, il ne part pas sans moi. J'hoche la tête parce que oui, il a raison, comme si encore une fois il avait lu dans mes pensées. Ce serait gênant, d'ailleurs. Heyho Nathan, tu entends ? Pour une raison obscure je suis dingue de toi. Woup woup, je viens réellement de penser ça ? L'admettre me choque. Mais ce qui me choque encore plus, c'est sa voix qui s'élève de nouveau, ses propos. Ca fait trois jours qu'il m'attend. De nouveau, ce que je pensais. Mon coeur bat plus fort alors que je le fixe. Comment faisait-il ça ? Etais-je si prévisible ? Je plisse les yeux mais n'ai pas le temps de lui demander qu'il reprend la route, m'entraine. Je le suis, un peu perdue dans ce flot de questions qui se bousculent dans ma tête. J'essaye peut-être trop de chercher des réponses qui finalement n'existent pas, ou pas encore. A moins que je ne veuille pas me donner de réponses. Je ne réalise la distance parcourru, l'endroit où nous nous trouvons quand sa voix de nouveau me parvient. Une question, un sous entendu en reprenant ma propre phrase. Sauf si quoi ? Je regarde autour de nous. Le parking, déjà ? Quelques joueurs discutent, flirtent, des putes à pom pom me fusillent du regard. Je regarde ensuite nos mains liées et sourit pour moi-même. Ou comment se faire détester en quelques heures. Ou comment... Pas le temps de continuer, mon portable de nouveau sonne. Andy, j'en suis sure. Lui m'explique qu'il doit passer chez lui. J'ignore un peu. Alors à mon tour, je lui prend l'objet des mains et répond. La voix du frangin s'élève que je coupe vite avant de ne plus pouvoir en placer une. Je ne lui donne aucune réelle explication, lui fait simplement savoir qu'il devra se débrouiller seul, que je ne rentre pas maintenant et que ce serait bien s'il pouvait prévenir Logan. Et de nouveau je raccroche en fixant Nathan.

    - Je t'accompagne.

    Ce n'est pas une question, aucune hésitation mais une affirmation. Je l'accompagne. Ou comment se jeter dans la gueule du loup.

    - Ou je t'attends dehors, peu importe, je m'en fous. Parce que tu sais quoi ? Il n'y a pas mieux que d'être avec toi alors si le reste pouvait attendre...

    Je souris, reprend ses mots. Et cette fois c'est moi qui l'attire, j'avance alors que je ne sais même pas s'il a une voiture, je nous dirige vers la sortie.

    - Oh et je déteste la mozarella, pour la pizza.

    Très sérieuse, comme si c'était d'une importance suprême.
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MessageSujet: Re: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitimeJeu 25 Nov - 20:52

Nouveau coup de téléphone. Encore, oui, alors qu'ils viennent seulement de raccrocher les wagons sur le petit nuage qui les entraines encore un peu plus loin, ensemble, qui les entrainera, vers l'inconnu certainement, mais ils étaient là, et ensemble, c'est ce qu'ils semblaient réellement vouloir ? *C'est ce que je veux oui* Nouveau coup de téléphone. C'est juste un contre temps, espérant être ensuite à nouveau seulement avec elle. Comme une bulle, qu'il voudrait avoir, entre eux. "Le frangin", encore. Il le sais, alors il lui rend son portable, il fallait bien prévenir de ce changement de programme. Ce changement de programme, s'il avait toujours lieu. Et pourtant, il ne semblait déjà plus avoir de doute sur ce point précis, alors qu'il comprend dans les phrases d'Ely qu'elle ne rentrera pas, pas maintenant, qu'il faudrait faire sans elle. Elle sera donc là, avec lui. La discussion ce termine rapidement, alors qu'ils sont là, ensemble, tandis que le reste de l'équipe est là bas, avec les filles. Un groupe, comme il en avait un à Austin. Dans d'autre circonstance, il aurait voulu y être, avec son groupe, comme ce bon vieux temps, pas si lointain que ça. Il y a quelques jours encore, il voulait y être. Mais là, à la vue de ce groupe, et d'Ely, il y avait une évidence. Il voulait juste être avec elle. Ici, à Seattle, et non pas à Austin non. Changement. Depuis trois jours, il pense à elle, et peu à peu, il trouve un intérêt à être ici. Pourquoi était t'il réellement venu ici ? La question reste parfois. *Pourquoi je devrais être ici ? Alors que je pourrais faire ce que je veux à Austin ? Pas besoin d'être ici pour ça !* Nostalgie, mal du pays parfois. Mais là, il avait l'impression d'avoir une raison, pour être ici, une raison que lui donne son cœur. Et lui, ne ressentait plus depuis cette rencontre, ce désir de repartir.

- Alors tu as l'accord de ton frère ?!

Taquinerie, provocation, souriant. Plus de doute, aucun non. Cette affirmation, est rassurante oui. Le soulage. Le reste, l'est encore plus. Et sur son visage, un sourire s'affiche, un sourire qui en dit long, un sourire qui reflète ce qu'il pouvait ressentir à ce moment là. Il était bien. Bien, parce qu'il était avec elle. C'était la seule cause de son bien-être. Et tous ses sentiments, encore. Cette phrase, cet échange. Non, il n'y avait pas mieux que d'être avec elle, et il n'était peut-être pas des plus modeste à dire ainsi, mais il ne pensait pas qu'il y avait mieux que d'être avec lui. Non, pas pour elle. Peut-être voulait t'il seulement s'en persuader à son tour, alors que venant de la bouche d'Ely, cette phrase, était loin de lui être indifférente, son cœur, répondant à sa manière. Elle voulait être avec lui, et lui aussi. Pour une soirée. Un moment encore, qui en appellerait certainement d'autres. *Je l'espère*

- J'voudrais pas que tu pense que je t'enlève !

Nouveau sourire. Non, ce n'était pas du tout cela, maintenant, c'est elle qui l'attire, loin de ce terrain, loin de ces joueurs, de ces filles. Elle l'entraine, et le sourire aux lèvres, ils quittent cet endroit. Quittent le campus, pour cette soirée. Elle l'entraine, ils trouveront le chemin ensemble. Pour le moment, il lui indique la route, vers cet appartement, centre-ville, tout en haut de cet immeuble. Tout en haut, tout semble si serein, si calme. Ce chemin, qu'il empreinte habituellement seul, en ce début de soirée, c'est avec elle qu'il le parcours en sens inverse. Et ce chemin, parait maintenant, à deux, bien plus agréable. Les bruits de la ville, les gens qui se pressent, pour le retour au foyer, eux, le silence, qu'ils interrompent parfois. La ville est si belle. *Et tu es si belle* L'atmosphère, moins de tension, doucement, comme s'ils s'apprivoisaient, alors que tout fut rapide entre eux, plus de tension. Véritablement, malgré les apparences, leurs peu d'expérience ensemble, ils pouvaient s'entendre. Immeuble. Ascenseur. Appartement.. Et durant tout ce temps, il pouvait sentir sa main dans la sienne, cette chaleur particulière. Et la suite ? Une soirée. Cette soirée. Ce n'était pas véritablement la première, sur la forme. Mais finalement, si, c'était bien la première soirée. Plus de rôle, plus de jeu. Elle était elle, sans mensonge. Il l'esperait, et avait l'intime conviction qu'il était réellement en face d'elle.

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MessageSujet: Re: Because..You're a cheerleaders ?! [Ely]   Because..You're a cheerleaders ?! [Ely] I_icon_minitime

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